Jean Paul Enthoven
Présentation
Chaque page de cet ouvrage se présente comme une véritable œuvre d’art érotique, où la figure de Blanche se trouve à la fois sculptée, peinte et dessinée, dans une atmosphère empreinte du romantisme du XIXème siècle qui s’autorise aussi bien l’indécence que l’impudeur dans toute sa puissance.
Blanche, par sa nudité fantasque, exerce une fascination irrésistible. Sa parade de soie ne dévoile que l’opacité d’une vie passée dans les replis secrets de quelques alcôves.
Aimer ou détester Blanche importe peu, car elle transcende ces sentiments par sa présence envoûtante. D’autres protagonistes viennent structurer ses pulsions, mais seul le lézard des pages du roman se tient en spectateur privilégié de ses tourments.
Jean-Paul Enthoven, maître des mots, nous offre des images si habilement tissées qu’elles s’approprient notre être, que ce soit au cœur d’un été italien ou au gré des saisons parisiennes, vernies de luxure. « Ce qui plaisait à Blanche » ?… Je laisse aux lecteurs le plaisir de le découvrir par eux-mêmes, au fil des 320 pages qui promettent de les faire frémir, d’un soupçon d’émoi que seuls les initiés des boudoirs sauront reconnaître, laissant les autres les envier, ou peut-être pas…
Je tiens à exprimer ma gratitude envers Jean-Paul Enthoven pour m’avoir permis de présenter son roman en cette rentrée littéraire, et je ne peux m’empêcher de faire un clin d’œil à Stendhal, dont l’influence m’a conduit à faire la connaissance de cet ouvrage captivant !
« S.F.C.D.T. »
