Benjamin Hoffmann
Présentation
Un grand, très grand Merci à l’auteur et sa Maison d’Édition de m’avoir envoyé cet incroyable roman ! On voyage dans un monde vénitien mais en même temps, on croit rêver. En fait, on est transporté dans un imaginaire qui pourrait, presque, nous être conté, avec un soupçon musical en fond puisque cette magique écriture nous remémore un majestueux duo qui est Lorenzo Da Ponte et Mozart.
Giacomo Casanova nous invite dans les entrailles de son interprétation de son Icosaméron, et ce voyage souterrain s’inscrit dorénavant dans l’oeuvre de Benjamin Hoffmann, en un récit magistral.
1790, Duchcov. Devenu bibliothécaire dans les tréfonds de la Bohême, le flamboyant Giacomo Casanova fait la rencontre de créatures sorties de son Icosaméron, un roman publié à Prague trois ans plus tôt. Peuple lilliputien, entreprenant et inventif, les Minuscules l’invitent à visiter les Palimpsestes, monde souterrain où ne sont admis qu’une poignée d’élus. Les voyages de Casanova le mènent dans les profondeurs de l’Italie, de l’Amérique et de la France, où la Révolution s’est accélérée après la fuite de la famille royale à Varennes. Inscrit dans la tradition du réalisme magique, Les Minuscules raconte le dernier amour de Casanova et entraîne le lecteur dans une série d’aventures où se croisent Mozart et Da Ponte, Leibniz et Voltaire, Diderot et Sade, Chateaubriand et Washington, tandis qu’une question brûlante se précise peu à peu : et si l’Histoire de France s’était écrite autrement ?