Benjamin Randow
Présentation
Tel un tableau vivant où les couleurs de l’émotion et les reflets de l’amour se mêlent en un kaléidoscope de destins, « Les Nativités », la dernière œuvre enchanteresse de Benjamin Randow, nous entraîne dans une quête féérique à travers les ruelles romantiques de sept cités d’Europe. Entre les parois mystérieuses d’un château chargé d’histoire, sept clés silencieuses cachent des secrets qui s’épanouissent telles des fleurs de la passion. Dans ce paysage fécondé par l’invisible, s’inscrit l’éclat fugace d’un Caravage perdu, une œuvre d’art qui avait trouvé refuge à Palerme et se révèle à nous dans toute sa splendeur retrouvée.
Le voyage, enchâssé entre les pages, se déploie des pavés de Lisbonne aux recoins secrets de Londres, des canaux envoûtants de Venise à l’impériale Vienne, puis se pose en la douceur de Bayreuth. Aux côtés de ces êtres familiers, que nous avions autrefois croisés dans les méandres de « Carrousel-des-Anges » et « Les Âmes de cristal », on contemple les multiples facettes de l’amour. Telle une fresque aux teintes intimes, la vie se dévoile dans toute sa complexité, rehaussée par la pudeur des émotions et le tendre déroulé des existences.
Dans ce récit tissé de fils d’émotion et de délicatesse, la silhouette d’un bel Américain, séducteur charismatique, refait surface. Paris, ville éternellement romantique, accueille l’inauguration exquise d’une exposition de gravures d’autrefois. Le livre devient alors un prisme qui réfracte la lumière de l’âme, révélant que le dernier baiser s’échange avec le dernier amour, une vérité d’une beauté poignante.
Entre les pages, une naissance se produit, un moment sacré où les mystères de la vie et de la mort se frôlent du bout des doigts. « Les Nativités » se dresse comme un chef-d’œuvre littéraire, un labyrinthe où l’amour, la mort et la vie dansent en une valse troublante, telle une symphonie d’âmes qui aspirent à toucher les étoiles tout en restant enracinées dans la terre féconde de l’existence.