Tous les polars d’Olivier Norek sont adroitement maîtrisés et ce dernier laisse à penser la recherche pointue entre The Guardian, The Washington Post, le Monde, l’AFP et tant d’autres que je vous laisserai découvrir en matière de références.
Virgil Solal en quête de vengeance depuis la mort de sa fille entre en guerre contre le mal qui a tué sa chair et pour toutes les victimes à venir.
Le récit s’articule autour de l’écologie, grand moment de vérité tout en récitant l’évangile vert !
Les géants de l’écoterrorisme sont acteurs d’une série incroyablement bien construite se noyant dans la cupidité des destructeurs.
Les rôles de Diane en psycho criminologue et Nathan assis au 36 sont essentiels dans cette enquête sur la prise d’otage du PDG de Total et là, nous reconnaissons l’immense talent de l’auteur qui aurait pu nous faire croire que le titre de son ouvrage nous aurait parlé de balles perdues et non de l’impact évident de cette stratégie industrielle et les perturbations écologiques crées par l’homme.
Vous voyagerez beaucoup entre les chapitres, en France ou ailleurs. La « plume » de l’Elysées appuyant sur le confinement est au goût du jour sans oublier L’Accord de Paris, sujet brûlant…
Olivier Norek se transforme en lanceur d’alerte dans ce roman à l’odeur de pétrole et donc l’encre est bien noire.
Stupéfiant de vérité.
Bonne lecture.