Avoir 80 ans et voir défiler toute une vie passée dans l’impasse des Colibris en attendant sa destruction.
Virginie Grimaldi s’appuie avec malice sur un sujet banal mais si sensible et émouvant.
Marceline, la narratrice, nous ouvre un album de famille sur 60 ans de liens tissés dans ces maisons cachées par de hautes haies que seul le soleil transperce.
Grégoire le petit fils journaliste met à nu cette impasse caressée des regards vieillissants sur les amours gravés. Un charivari théâtral de la vie où les portes claquent dans un silence pudique.
Raser l’impasse des Colibris c’est écraser sa mémoire, vont-ils réussir ce dernier combat ?
Chaque protagoniste est attachant et nous transporte vers sa vie comme si c’était une histoire de famille racontée un soir de grande tablée; on a tous vécu ces moments où notre grand-mère nous narre son histoire à travers celle de la voisine.
C’est toujours un plaisir de traverser les aventures de Virginie Grimaldi , je l’offre accompagné d’un bouquet de fleurs.